On est tous dépendant de quelque chose. Cherchez bien... Chocolat, sexe, regard des
autres, reconnaissance, argent, pouvoir, drogue, alcool, amour, sport à haut niveau…
Un bébé élevé sans amour meurt, il né naturellement avec un grand besoin d'amour, il est
dépendant de l'amour que va lui donner ses parents, il réclame, crie et pleure son besoin d'amour.
Alors très vite, dès notre plus jeune âge on
apprend à nos dépends notre dépendance à cet amour qui se trouve à l'extérieur de nous et qu'on réclame pour contenter ce corps qui
demande…
La dépendance apporte un plaisir venant de l'extérieur qui ne
satisfait pas réellement un besoin intérieur.
Elle correspondrait presque à un caprice de l'instant devant lequel il
nous manque la volonté de résister. On se rend compte consciemment de notre dépendance quand on n’arrive plus à trouver cette compensation extérieur satisfaisante ni suffisante à combler ce
manque, ce besoin d'amour. Quand on comprend que l'objet de notre
dépendance ne peut pas réellement combler notre manque d'amour, on a envie de s'en détacher, mais on ressent très vite une sensation de manque. C'est même physique, et très vite, on craque. Alors
on replonge dans le même scénario ou parfois, on trouve un substitue qui ne règle rien et repousse l'étape du manque à dépasser à un jour prochain. C'est tellement humain ce besoin de revivre la
même expérience jusqu'à en vomir et à en être malade, jusqu'à ne plus pouvoir recommencer physiquement. Le corps s'exprime et refuse.
Se regarder faire ce "caprice" en toute conscience est une première étape
intéressante.
Pour réussir à passer le cap, il est nécessaire de compenser le manque par un bien-être qu'on s'apporte soi-même et prioritairement à son corps. C'est la seule chose à faire. Développer son
bien-être, apprendre à se détendre, se faire plaisir. Et souvent, quand on a été habitué depuis longtemps à chercher à l'extérieur de soi le bien-être, il y a un long apprentissage qui va
demander d'accepter de travailler pendant quelques mois sur la capacité à répondre soi-même à ce besoin d'attention, de présence, de bien-être, de plaisir. La grande difficulté est de passer le
cap du manque qui physiquement est insupportable, c'est pour cette raison que se chouchouter sainement est indispensable, sans tomber dans le piège d'une autre dépendance extérieure comme trouver
l'excellent masseur du 15 ème qui nous pétrit comme un Dieu dont on ne pourrait plus se passer. ;o)OO00o
2007-12-30T19:14:00+01:00
L'Abécédaire de la voyante : D comme DEPENDANCE
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
commentaires
K
L
L
C
L
C
H