C comme CONSTANCE et non H comme Habitude

La constance est absente de notre vie et pourtant nous sommes bourrés d’habitudes qui rythment notre quotidien…

Les habitudes sont des automatismes qui se sont inscrits insidieusement dans notre vie. Elles n’ont jamais été choisies ni décidées de notre propre chef par envie ou nécessité. Elles ont été mises en place un jour, par mimétisme, croyances religieuses, enseignement ou transmission familiale, sociale, politiques…

En prenant de l’âge, confronté à la réalité de la vie, nous nous retrouvons face à nos mauvaises habitudes indécrottables, qui commencent sérieusement à nous compliquer la vie. Le temps qui passe met en lumière notre robotisation. Quand nous en prenons conscience, quand nous ressentons qu’ainsi nous ne sommes pas à notre juste place, nous décidons de les changer. Ce « naturel » fabriqué est très coriace et s’enclenche aussi vite qu’un programme informatique. Nous finissons par avoir l’impression et le besoin de devoir formater le disque dur pour remplacer ces habitudes et réflexes par des choix et des envies au quotidien. Cela prend parfois des mois, des années pour sortir de « nos scénarios » bien rodés dans lesquels nous ne voulons plus jouer le même rôle.

Alors les yeux grands ouverts sur notre vie, nous comprenons pour la transformer, que la constance est nécessaire. Nous choisissons des envies personnelles, nous installons de nouveaux fonctionnements, nous programmons des  démarches quotidiennes en s’attelant à y mettre de la  constance pour que peu à peu elles deviennent de belles « habitudes » personnalisées et adaptées à notre bonheur et à notre chemin d’évolution.

La constance demande de la conscience, une vraie décision d’améliorer, de transformer sa vie, une bonne dose de patience, de courage,  de choix et de foi pour tenir la distance.

Les habitudes sont des automatismes qui ont été mis en route dès notre enfance et qui, au fur et à mesure du temps, nous rendent malheureux s’ils n’ont pas été souhaités et choisis par nous même au départ.

Comments

[Thalie]

Génial! Encore une fois, cette lettre de l'abécédaire m'ouvre des compréhensions hyper importantes.


Parfois, il m'arrive de me demander "pourquoi je fais ça", "pourquoi j'agis comme ça"...Et j'ai peu à peu commencer à comprendre que ces agissements n'étaient pas des choix conscients de ma part.
C'était une sorte de mimétisme : je réproduisais en parole et en acte, ce que j'entendais et voyais depuis toute petite.Et aussi les comportements que j'avais mis en place toute seule, pour me
protéger ou gérer des situations que je ne savais pas comment gérer.


Quant à la constance, je suis en plein dedans. Mais elle ne me pèse pas beaucoup au final, car elle intervient toujours pour m'aider à mettre en place des choses qui me plaisent, ou changer un
comportement qui aujourd'hui m'étouffe, me permettre d'aller mieux... Certains matins, la constance, j'ai quand même envie de la renvoyer dans ses buts, mais je me rappelle aussitôt ce qu'elle me
permet de construire, et alors l'action devient réellement une nécessité. Et quand j'ai réussi à la faire, quelqu'elle soit et quelque soit le résultat, je me sens super bien.


Bises, bonne journée

[Françoise]

bonsoir Marie-Lore,


oui, nos habitudes ont la dent dure, et durent durent comme des petits parasites, mais quand ça commence à sérieusement gratouiller, là, on réalise, ça nous remonte
à la conscience et on commence à se poser les bonnes questions.


Après c'est question de s'accrocher pour changer ce qui nous dérange... (cette fameuse constance sans focaliser...) pas facile mais réalisable... et quelque fois la
vie nous donne un coup de pouce pour mettre sur notre chemin les personnes qui vont nous aider à lâcher nos habitudes dérangeantes, juste parce qu'elle nous montrent comment elles, elles
fonctionnent et que nous auront envie d'adopter ce qui nous plait chez elles, et ça marche ...la transformation est en route,


à bientôt,


Françoise